mercredi 15 janvier 2014

L’incroyable architecture industrielle du F-35

 

On a certainement beaucoup à apprendre de la mobilisation industrielle nécessaire pour produire un avion de combat nouvelle génération comme le F-35 de Lockheed Martin…

Source cc : http://www.flickr.com/photos/ddyates/3472515814/sizes/m/in/photostream/

Tenez, Michael Bame de l’excellent plateforme about.com qui y traite des questions de défense en donne un aperçu. Un F-35 contient :

- 20 000 composantes,

- 280 000 pièces,

- 8 millions de lignes de code logiciel,

- des dizaines de milliers de personnes impliquées dans la construction de l’avion.

En terme de management, d’organisation et de coordination, c’est une véritable prouesse. Elle inclut des milliers d’entreprises qui travaillent ensemble pour le même but. Il est important, compte tenu que c’est une pratique qu’on pourrait qualifier de “banale” pour les industries de défense, de considérer les acquis de cette pratique pour envisager d’en concevoir pour d’autres secteurs.

On pourrait abusivement rapprocher cette pratique de la logique des pôles de compétitivité pratiquée en France bien que les pôles visent plus un ancrage territorial et donc un rapprochement basé sur la proximité géographique et non un rapprochement basé sur l’objectif à atteindre.

Si vous voulez en savoir plus mais de façon sommaire sur le F-35, notamment sur ses capacités et ses armes à l’emport, ses spécifications ainsi que la production et les exportations, on pourra toujours consulter le blog de Michael Bame. On note également comme principaux acheteurs internationaux la Grande-Bretagne (138), l’Italie (131), la Turquie (100), l’Australie (100), les Pays-Bas (85) et le Canada (65).

On remarquera que les principaux acheteurs sont des pays et surtout, que ces achats recoupent une géopolitique des alliances avec en ligne de mire l’OTAN qui peut être une plateforme de facilitation pour les exportations de défense.

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